L'évangile du Conseil
A propos de la nouvelle taxe professionnelle (CFE).
" Je constate que les conséquences de l'évolution de la base n'ont pas été évaluées à leurs justes mesures.
Personne ne peut imaginer sérieusement que le
Président aurait proposé et les élus voté une augmentation de 500 %
d'une taxe qui concerne les petites entreprises, les commerçants, les
artisans et les professions libérales, s'ils en avaient été informés.
Aussi, je propose que l'on revienne à l'application des bases de 2010.
Pour cela, il convient que le Président convoque très vite un conseil d'agglo avec comme seul ordre du jour, le retour aux bases de 2010 et la décision budgétaire modificative qui en découle. "
Jean Pierre Grand.
Maire de Castelnau
Avril 2013
Un autre LIEN est
possible !
Ce droit de réponse relève les
contre-vérités et mensonges du Président du Conseil Général après l’annulation
du dossier du LIEN par le Tribunal Administratif, et précise les véritables
attentes des citoyens- riverains du LIEN.
ü Contre-vérités et mensonges !
En aucun cas les Grabellois,
conscients de l’intérêt général,
ne souhaitent retarder la mise en œuvre du LIEN, attendu par nombre des
« transitants» des cantons nord vers Montpellier nord. Mais ce LIEN,
intelligemment positionné dans son premier tronçon, devient une hérésie à
l’égard de la population dans son dernier parcours que le CG veut imposer de
force aux citoyens. L’insuffisance de l’étude d’impact, le refus total de
concertation, et la tentative de tricherie relevés et sanctionnés par le
Tribunal sont la cause du retard pris au détriment du dernier tronçon.
Le mensonge est aussi d’affirmer,
dans la bouche du Président, que « 98% des attendus » du
jugement sont favorables au projet ; en réalité, le juge n’a même
pas eu besoin de se prononcer sur les 10 autres moyens avancés par le Comité de
Défense puisque le seul trucage des critères d’études d’impact constituait de la part de
l’institution publique : « une inexactitude de nature à vicier
l’information du public » !
Quant à affirmer que la décision
d’annulation du Tribunal est « dramatique pour l’emploi », la ficelle
est grosse pour un gestionnaire des deniers publics qui se doit de respecter
les lois de la République dans la conduite des dossiers. Si les études d’impact
du LIEN avaient été construites en toute légalité et bonne foi, les entreprises
seraient déjà sur les chantiers !
ü Cynisme ou aveuglement ?
Sanctionné par la justice sur un
projet obsolète déjà rejeté par les citoyens, le Président du CG34 déclare sans
vergogne : « on va débarrasser le dossier de ce qui a posé
problème »…. Et « la formulation du dossier va évoluer, mais le tracé
ne changera pas » ! Comment le représentant d’une institution
publique, porteur du droit et de la morale publique, peut-il d’un mouvement de
menton vouloir s’exonérer des règles du Grenelle 2, et gommer une décision de
justice ? quel exemple de démocratie affiche-t-il par une telle morgue à
l’égard de citoyens contribuables dont il n’est que le mandaté ?
ü
Un
autre LIEN est possible
Un autre tracé, revendiqué par
l’ensemble des villageois et son Conseil municipal, est légitime car basé sur
une anticipation du développement de l’urbanisation à venir, et non pas sur des
données obsolètes datant de 20 ans. Un nouveau parcours, positionné sagement au
nord de St Gély et Combaillaux, sur des terrains démilitarisés et sans
habitation, prendrait en compte et les besoins socio-économiques de mobilité
régionale, et la protection du cadre de vie de TOUS les villages au nord de
l’agglomération.
La colère est mauvaise
conseillère, et rappelons qu’il y a toujours plus d’idées dans mille têtes que
dans une seule. C’est le principe de la démocratie participative, même pour un
Conseil Général !
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